À propos de l'auteur
Son parcours :
Amy du Costiou est un nom de plume, dans le souci du respect d’anonymat de l’auteur, mais aussi pour souligner le fait qu’il ne faut pas être une star ou une personne de haute classe sociale pour réaliser son rêve de publier un roman.
Amy du Costiou est une anonyme qui vit ses rêves, tout comme ses lecteurs.
Elle voit le jour à Brest au siècle dernier, déjà ! Dévoreuse de livres depuis son plus jeune âge, l’autrice voue une véritable passion à l’écriture depuis son adolescence et rédige ce premier roman lors de l’été 2020, en trois semaines.
NATS ÉDITIONS le publie en novembre 2022.
Voici ses conseils pour écrire votre livre.
Conseils pour écrire un livre :
Conseils techniques.
1. Le sujet de l'intrigue :
Écrire sur un sujet d’intrigue est là pour divertir. Le véritable sujet est caché sous l’intrigue :
– Que voulez-vous dénoncer par cette histoire?
– Que souhaitez-vous apporter au lecteur ?
– Quel message voulez-vous lui transmettre ?
Cherchez la raison principale qui vous pousse à écrire ce roman.
2. Commencer par la fin :
Maintenant que vous avez identifié votre message, vous savez quelle doit être la morale de votre livre. Rédiger la fin en premier permet de délivrer ce message en total cohérence avec votre objectif. En connaissant la fin, vous saurez où aller.
3. Choisir son type de narration :
Et s’y tenir :
– narration à la première personne.
– à la troisième personne.
– ou encore celle omnisciente… Vous êtes le maître du jeu, mais ne changez pas en cours de route.
4. Déterminer le point de vue du narrateur :
Selon le type de narration que vous retenez, gardez-le bien en tête :
– Si vous choisissez la narration à la première ou à la troisième personne, n’oubliez jamais que votre héros n’est pas dieu et ne peux pas tout savoir !
– Exception : vous pouvez consacrer chaque chapitre à un point de vue différent : vous avez plusieurs personnages qui vont évoluer chacun dans son chapitre, avant de se rejoindre plus tard dans l’histoire. Parfait. Mais si le héros A colle un poisson d’avril dans le dos du héros B : ce dernier se promènera toute la journée avec, sans comprendre les rires des passants car il n’est pas dans la tête du héros A.
Le secret pour bien respecter le point de vue du narrateur ? L’empathie. Se mettre à la place de l’autre, ici de votre personnage.
5. Construire ses personnages :
Ne tombez pas dans la caricature du méchant et du gentil. Vos personnages sont certainement aussi des êtres humains : ambivalents. Amoureux et haineux. Drôles et sérieux. Remplissez d’humanité leurs cœurs et leurs caractères. Ne négligez surtout pas les antagonistes. Rendez-les vivants, odieux ou finalement aimables ; à votre guise mais donnez-leur une âme. Comme aux échecs, une partie ne se gagne que devant un ennemi fort et talentueux.
6. Faire évoluer ses personnages tout au long du roman :
À la fin de votre roman, vos personnages sont transformés par cette épreuve que représente la vie. La dépressive du début baigne dans le bonheur total, ou alors, croupit à vie en prison ; la méchante boulangère est devenue gentille… Cette histoire a changé chaque personnage, en bien ou en mal, mais toujours, lui a permis de grandir spirituellement, émotionnellement…
7. Déterminer son schéma narratif :
En bref, le schéma narratif vous permet de structurer votre récit.
L’introduction. L’auteur explique le « qui, quoi, où , comment ». Au début, tout va bien dans le meilleur des mondes, ou au contraire rien ne va, qu’importe. Il s’agit de début de votre histoire, dans laquelle une routine bien établie règne en maîtresse de cérémonie dans la vie de votre héros.
Un événement soudain et inattendu vient perturber, en bien ou en mal, la situation actuelle. Cette situation inédite emporte souvent le héros malgré lui, (mais pas toujours, car vous pouvez tout à fait décider d’une histoire totalement positive), vers une quête ou une mission (un trésor, un secret, une femme, l’argent, la justice…). C’est le début de l’intrigue. L’auteur va « ouvrir des portes » c’est-à-dire poser des questions dont les réponses sont incertaines. Pour donner envie au lecteur de connaitre la suite, l’auteur étend au maximum le choix des possibles : Que va-t-il se passer ?
L’écrivain plonge alors les personnages dans le monde impitoyable de son imagination, et va décrire une série d’événements qui rendront la vie impossible au héros, qui lui, bataille férocement pour réussir sa quête. C’est la partie la plus longue du récit, les personnages se dévoilent et l’auteur se complait à les torturer : plus la mission est périlleuse, meilleur sera le récit.
La péripétie ultime qui assure la victoire ou la défaite du héros : un peu comme les poteaux de koh-Lanta, ou un feu d’artifice. L’écrivain, d’ici là, a progressivement « fermé toutes les portes », donné la solution à toutes les énigmes. Sauf une, peut-être, si une suite au roman s’amorce déjà dans son esprit.
Le récapitulatif du récit, un peu comme la conclusion : le lecteur peut alors débriefer. C’est ici aussi que l’auteur délivre son message qui l’a poussé à écrire ce livre.
8. Bien terminer son roman :
Et enfin, quand tout est terminé : l’auteur reprend son roman depuis le début : il s’agit de détecter toutes les incohérences, corriger, et si besoin tout recommencer. Pour cette étape, vous pouvez utiliser les nouvelles technologies et les IA qui vont vous aider à reformuler, mais n’en abusez pas sous peine de ne plus être fier de votre résultat… à ce stade, vous avez modelé le plus dur : mettre un point final à votre histoire.
Conseils d'écriture personnels.
Écrire un roman :
Signifie créer un monde imaginaire avec des personnages, des lieux et des histoires totalement issus de votre esprit : ne doutez jamais de votre pouvoir de création. Vous êtes le maître de ce nouveau royaume, ayez confiance en vous.
Préparer un plan :
Ou non. Chacun sa technique. Mais assurez-vous toujours de la cohérence de l’enchainement des événements.
Écrire simplement :
Ne cherchez pas à faire joli, vous aurez tout le temps de reprendre vos tournures de phrase par la suite. Juste racontez, redevenez l’enfant qui imaginait des mondes fantastiques en jouant.
Rédiger :
Rédiger d’une traite ou établir un planning d’écriture, tout dépend, là aussi, de vos préférences. Mais imposez-vous des pauses régulières pour reprendre votre histoire et éviter d’en perdre le fil. Vous avez une mémoire visuelle ? Relisez-vous. Vous avez une mémoire auditive ? Écoutez-vous : l’outil de lecture immersive de Word est une aide précieuse dans ce cas-là.
Réviser :
La grammaire, la conjugaison. Et la concordance des temps : Le b.a.-ba. de l’écrivain pour éviter à vos personnages de s’enfoncer dans un retour vers le futur fatal. l’IA peut vous aider pour ce point.
Se documenter :
Quand on dépeint un lieu, un personnage ou des faits réels, restez crédible. Par exemple si vous détaillez un paysage, renseignez-vous sur la faune, la flore et le climat de cette région : ne faites pas voler des mouettes en plein désert.
Respirer :
Évacuer de votre cœur tous ces mots qui vous hantent et vous malmènent, coucher sur le papier tous vos sourires pleins de souvenir peut causer beaucoup de souffrance en vous. Lâchez-vous, acceptez toutes ces émotions qui ressurgissent, respirez, et écrivez !
S'improviser cinéaste :
Imaginer son récit comme un film. Chaque scène doit être pensée comme si vous réalisiez un film : montrez des gros plan, des panoramiques, insistez sur la gestuelle des personnages. Pour cela, intéressez-vous à la communication non-verbale : un homme qui croise les bras et fronçant les sourcils devant votre héros aura plus d’intensité qu’un dialogue non maitrisé
Pour conclure :
Toujours garder en mémoire une citation de Marguerite Duras :
« on écrit parce qu’on est seul, mais on est seul parce qu’on écrit »…
N’oubliez pas vos proches lors de ce long et dur travail : ne vous isolez pas dans le monde parallèle que vous êtes en train de créer. La vraie vie virevolte autour de vous, profitez aussi de votre famille… Ancrez-vous dans la vie réelle, votre unique source d’inspiration… et racontez comme vous rêvez.
Routine d'inspiration en image
Amy du Costiou
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